Plusieurs films francophones prévus dans le cadre du Kingston Canadian Film Festival (KCFF). Retrouver ici les infos et liens utiles pour vous organiser et ne rien manquer 🙂

Programme des films francophones :

Jeudi, 29 Février:           
7:00 PM              Solo @ Screening Room, 120 Princess St, Kingston.
9:30 PM              Kanaval @ Screening Room, 120 Princess St, Kingston.
Vendredi, 1er Mars:
1:00 PM              Solo @ Screening Room, 120 Princess St, Kingston.
7:00 PM              Ru @ Isabel Bader, 390 King St W, Kingston.
9:30 PM              Kanaval @ Screening Room, 120 Princess St, Kingston.
Samedi, 2 Mars:            
4:00 PM              Les jours heureux (Days of Happiness)
                           @ Screening Room, 120 Princess St, Kingston.
Dimanche, 3 Mars:       
1:00 PM              Les jours heureux (Days of Happiness)
                           @ Screening Room, 120 Princess St, Kingston.

5 À 7 Franco Spécial KCFF

Un 5 à 7 Franco spécial est prévu le 29 février pour se retrouver au restaurant The Iron Duke (207 Wellington St, Kingston) avant d’aller aux premières projections francophones du festival.

  • Billets des films à réserver sur le site du festival. Plus sur la réservation du 5 à 7 franco
  • SVP réserver votre place au 5 à 7 Franco sur le lien habituel, en cliquant ici, pour nous aider à prévoir l’espace adéquat pour bien vous accueillir 🙂

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Présentations des films

Solo

Réalisatrice: Sophie Dupuis

Distribution : Anne-Marie Cadieux, Félix Maritaud, Théodore Pellerin

Langue: Français avec sous-titres en anglais

Durée : 103 minutes

Avertissement: thèmes adultes, langage vulgaire, contenu sexuel simulé

L’un des jeunes acteurs les plus prometteurs du Canada depuis qu’il a attiré l’attention dans des films tels que LES DÉMONS (KCFF 16), Théodore Pellerin a atteint un tout nouveau sommet dans la démonstration de ses prouesses. Gagnant du Meilleur film canadien au TIFF en septembre et nommé l’un des dix meilleurs films canadiens, l’électrisant drame romantique met en vedette Pellerin dans le rôle de Simon, un talentueux artiste de la scène drag de Montréal dont, malheureusement, la douceur et la sensibilité le rendent trop vulnérable aux manipulations de plus en plus toxiques de son nouveau chum Olivier (Félix Maritaud). Le film marque la troisième et la plus excitante collaboration de Pellerin  avec Sophie Dupuis, autrice-réalisatrice aussi douée que lui. Ensemble, ils ont créé un mélodrame crève-cœur et une célébration passionnée de la communauté drag de Montréal avec d’époustouflantes performances de scènes mises en musique par ABBA, Perfume Genius et plusieurs autres groupes.

Kanaval

Réalisateur : Henri Pardo

Distribution : Rayan Dieudonné, Penande Estime, Martin Dubreuil, Claire Jacques

Langues: Français et créole avec sous-titres en anglais

Durée : 122 minutes

Avertissement : violence

Les circonstances traumatisantes des derniers jours vécus avant de quitter Haïti au milieu de l’instabilité politique ont un profond impact sur les expériences de vie d’un jeune garçon en milieu rural au Québec dans ce premier long-métrage splendidement réalisé par Henri Pardo. Co-écrit par Pardo et Kim Nguyen – réalisateur de films très populaires au KCFF tels que REBELLE mis en nomination aux Oscars – le film s’inspire des propres souvenirs de Pardo lorsqu’il a dû fuir son Haïti natale au début des années 70 et son arrivée dans un étrange nouveau pays. Bien qu’il y ait une grande spécificité et nuance dans l’interprétation de Rico (Rayan Dieudonné) et sa mère Erzuile (Penande Estime) lorsqu’ils essaient de s’adapter, le mélange de naturalisme et de réalisme magique de KANAVAL intensifie l’impact sur les spectateurs que les pressions passées et présentes ont sur notre jeune protagoniste. Le gagnant du « Amplify Voices Award » pour meilleur film canadien du TIFF et l’un des 10 meilleurs films canadiens, le premier long-métrage de Pardo proclame l’arrivée d’un nouveau grand talent.

Ru

Réalisateur: Charles-Olivier Michaud

Distribution: Chloé Djandji, Chantal Thuy, Jean Bui, Olivier Dinh

Langues: Français et vietnamien avec sous-titres en anglais

Durée: 116 minutes

Basé sur le roman de Kim Thúy, gagnant du Prix de Gouverneur-Général, qui raconte le parcours d’une famille vietnamienne, après la chute de Saïgon et de leur nouvelle vie au Canada, ce superbe long-métrage du réalisateur Charles-Olivier Michaud montre la douleur et la désorientation causées par une migration forcée ce, avec puissance et grâce. C’est aussi ancré par l’étonnante performance de l’actrice Chloé Djandji, dans son premier rôle, dont le personnage de Tinh, une fille calme et observatrice, est aussi lucide à propos des particularités de la vie au Québec qu’elle l’est à propos des difficultés vécues par ses parents qui doivent s’ajuster à des circonstances beaucoup plus modestes que la vie qu’ils avaient en tant que membres de la classe supérieure du Vietnam. Ce dont on ne parle pas mais qui devient de plus en plus clair est l’effet des horreurs dont Tinh et sa famille ont été victimes au Vietnam et durant leur fuite périlleuse. Même si les images de ces épreuves ont un fort impact, le film maintient une atmosphère onirique qui reflète l’état d’esprit de la jeune héroïne.

Les jours heureux (Days of Happiness )

Réalisatrice: Chloé Robichaud

Distribution : Sophie Desmarais, Sylvain Marcel, Nour Belkhiria, Maude Guérin

Langue : Français avec sous-titres en anglais

Durée: 118 minutes

Avertissement: thèmes d’abus émotionnel, thèmes adultes, contenu sexuel, langage vulgaire

Renouant avec Sophie Desmarais – la vedette de son premier long-métrage en 2013, Sarah préfère la course – l’autrice-réalisatrice Chloé Robichaud nous revient avec son film le plus profond et le plus accompli à date. Desmarais interprète Emma, une chef d’orchestre douée dont l’ascension dans le monde de la musique classique semble inévitable – jusqu’à ce que de nouvelles pressions forcent Emma à défier les termes de sa relation complexe avec son père et agent (Sylvain Marcel). Réalisé avec les membres de l’Orchestre Métropolitain de Montréal – – dont le Directeur musical et Chef d’orchestre Yannick Nézet-Séguin a agi comme consultant artistique pour ce film – – le drame de Robichaud semble être à la fois profondément ancré dans notre monde et pleinement harmonisé aux multiples émotions que vivent ses personnages. Ceci s’applique particulièrement à Desmarais qui joue Emma, une femme qui lutte pour avoir autant de contrôle dans sa propre vie qu’avec le bâton de chef d’orchestre dans ses mains.

Programme complet du festival

Retrouvez le programme du festival sur : Kingcanfilmfest.com/2024-schedule.